La scène politique ivoirienne pourrait bien être à l’aube d’un tournant historique. En effet, une nouvelle rencontre entre le président en exercice, Alassane Ouattara, et son prédécesseur, Laurent Gbagbo, serait en cours de préparation. Les rumeurs et spéculations s’intensifient, nourries par les déclarations et les silences calculés des deux protagonistes, alors que la présidentielle de 2025 se profile à l’horizon. Mais que signifie réellement cette rencontre ? Quels enjeux cache-t-elle ? Et surtout, quel impact pourrait-elle avoir sur l’avenir politique du pays ?
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Une Rencontre Attendue Depuis Deux Ans
Cela fait maintenant deux ans que les deux hommes forts de la Côte d’Ivoire ne se sont pas retrouvés face à face. Depuis le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire en juin 2021, après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), les tensions entre les deux camps sont restées palpables, bien que parfois dissimulées derrière des sourires diplomatiques. La dernière rencontre officielle entre Ouattara et Gbagbo, en juillet 2021, avait été marquée par une poignée de main symbolique qui avait laissé entrevoir la possibilité d’une réconciliation nationale. Cependant, depuis lors, les relations semblent être restées au point mort.
Selon des sources proches des deux parties, cette nouvelle rencontre pourrait avoir lieu dans les semaines à venir. Si elle se concrétise, elle pourrait bien redéfinir les équilibres politiques en Côte d’Ivoire, alors que le pays se prépare pour la présidentielle de 2025. Il est crucial de se demander : pourquoi maintenant ?
Silence et Spéculations : Ouattara et l’Échéance de 2025
Le 6 août dernier, lors de son discours à la nation, Alassane Ouattara a étonné plus d’un observateur en ne mentionnant rien sur ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle. Ce silence a immédiatement alimenté les rumeurs et spéculations. Certains y voient une stratégie bien rodée : en ne dévoilant pas ses cartes, Ouattara maintient toutes les options ouvertes, tant pour lui-même que pour son parti, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
D’autres, en revanche, interprètent ce silence comme un signe d’hésitation ou de réflexion profonde sur son avenir politique. Ouattara, qui avait initialement annoncé qu’il ne se présenterait pas pour un troisième mandat en 2020 avant de changer d’avis à la suite du décès de son dauphin désigné, Amadou Gon Coulibaly, pourrait-il envisager un nouveau renoncement, cette fois définitif ? Ou prépare-t-il une succession soigneusement orchestrée au sein du RHDP ?
Gbagbo : Le Leader de l’Opposition à la Recherche d’une Union
De son côté, Laurent Gbagbo n’a pas perdu de temps. Depuis son retour en Côte d’Ivoire, l’ancien président, désormais à la tête du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), s’est lancé dans une vaste campagne de mobilisation de l’opposition. Son objectif est clair : unir les forces politiques contre le RHDP, qu’il considère comme le principal adversaire pour la prochaine présidentielle.
Le 14 juillet dernier, lors d’un discours à Abidjan, Gbagbo a lancé un appel à toutes les formations politiques opposées au pouvoir en place pour former une coalition capable de faire face à Ouattara et son parti. Cet appel n’a pas laissé indifférent, notamment Guillaume Soro, ancien Premier ministre et ex-chef rebelle, actuellement en exil. Soro a exprimé sa volonté de collaborer avec Gbagbo, une alliance qui, si elle se concrétise, pourrait peser lourdement dans la balance en 2025.
Cependant, cette union reste encore fragile. Les tensions internes au sein de l’opposition, ainsi que les divergences stratégiques entre les leaders, pourraient bien entraver la formation d’un front uni. Le succès de cette alliance dépendra en grande partie des négociations qui se tiendront dans les prochains mois.
La scène politique ivoirienne pourrait bien être à l’aube d’un tournant historique. En effet, une nouvelle rencontre entre le président en exercice, Alassane Ouattara, et son prédécesseur, Laurent Gbagbo, serait en cours de préparation.
Les rumeurs et spéculations s’intensifient, nourries par les déclarations et les silences calculés des deux protagonistes, alors que la présidentielle de 2025 se profile à l’horizon. Mais que signifie réellement cette rencontre ? Quels enjeux cache-t-elle ? Et surtout, quel impact pourrait-elle avoir sur l’avenir politique du pays ?
Une Rencontre Attendue Depuis Deux Ans
Cela fait maintenant deux ans que les deux hommes forts de la Côte d’Ivoire ne se sont pas retrouvés face à face. Depuis le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire en juin 2021, après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), les tensions entre les deux camps sont restées palpables, bien que parfois dissimulées derrière des sourires diplomatiques.
La dernière rencontre officielle entre Ouattara et Gbagbo, en juillet 2021, avait été marquée par une poignée de main symbolique qui avait laissé entrevoir la possibilité d’une réconciliation nationale. Cependant, depuis lors, les relations semblent être restées au point mort.
Selon des sources proches des deux parties, cette nouvelle rencontre pourrait avoir lieu dans les semaines à venir. Si elle se concrétise, elle pourrait bien redéfinir les équilibres politiques en Côte d’Ivoire, alors que le pays se prépare pour la présidentielle de 2025. Il est crucial de se demander : pourquoi maintenant ?
Silence et Spéculations Ouattara et l’Échéance de 2025
Le 6 août dernier, lors de son discours à la nation, Alassane Ouattara a étonné plus d’un observateur en ne mentionnant rien sur ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle.
Ce silence a immédiatement alimenté les rumeurs et spéculations. Certains y voient une stratégie bien rodée : en ne dévoilant pas ses cartes, Ouattara maintient toutes les options ouvertes, tant pour lui-même que pour son parti, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
D’autres, en revanche, interprètent ce silence comme un signe d’hésitation ou de réflexion profonde sur son avenir politique. Ouattara, qui avait initialement annoncé qu’il ne se présenterait pas pour un troisième mandat en 2020 avant de changer d’avis à la suite du décès de son dauphin désigné, Amadou Gon Coulibaly, pourrait-il envisager un nouveau renoncement, cette fois définitif ? Ou prépare-t-il une succession soigneusement orchestrée au sein du RHDP ?
Gbagbo : Le Leader de l’Opposition à la Recherche d’une Union
De son côté, Laurent Gbagbo n’a pas perdu de temps. Depuis son retour en Côte d’Ivoire, l’ancien président, désormais à la tête du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), s’est lancé dans une vaste campagne de mobilisation de l’opposition. Son objectif est clair : unir les forces politiques contre le RHDP, qu’il considère comme le principal adversaire pour la prochaine présidentielle.
Le 14 juillet dernier, lors d’un discours à Abidjan, Gbagbo a lancé un appel à toutes les formations politiques opposées au pouvoir en place pour former une coalition capable de faire face à Ouattara et son parti. Cet appel n’a pas laissé indifférent, notamment Guillaume Soro, ancien Premier ministre et ex-chef rebelle, actuellement en exil. Soro a exprimé sa volonté de collaborer avec Gbagbo, une alliance qui, si elle se concrétise, pourrait peser lourdement dans la balance en 2025.
Cependant, cette union reste encore fragile. Les tensions internes au sein de l’opposition, ainsi que les divergences stratégiques entre les leaders, pourraient bien entraver la formation d’un front uni. Le succès de cette alliance dépendra en grande partie des négociations qui se tiendront dans les prochains mois.
Wilfrid.K./La rédaction