Le pape François a récemment proposé d’accueillir Aung San Suu Kyi, ancienne cheffe du gouvernement birman, au Vatican. Lors d’une conversation avec des jésuites en Asie, retranscrite par le quotidien italien Corriere della Sera, le pape a réitéré son appel à sa libération, exprimant sa préoccupation face à la situation en Birmanie, où Suu Kyi est détenue depuis un coup d’État militaire en 2021.
Le pape François a notamment rencontré son fils à Rome et a déclaré : « J’ai demandé la libération de Mme Aung San Suu Kyi et proposé de l’accueillir au Vatican. » Cette déclaration s’inscrit dans une série d’actions prises par le pontife en soutien à la cause démocratique birmane.
Depuis son arrestation, Aung San Suu Kyi a été condamnée à une peine de 27 ans de prison. Sa détention a été assouplie en avril dernier, lorsqu’elle a été transférée dans une résidence surveillée. Toutefois, la lauréate du prix Nobel de la paix de 78 ans fait face à des problèmes de santé, ce qui suscite davantage d’inquiétudes quant à son bien-être.
Le pape François, qui a rencontré Aung San Suu Kyi en 2017 pour soutenir ses efforts en faveur de la paix en Birmanie, continue de plaider pour un avenir pacifique dans le pays, basé sur le respect de la dignité et des droits de tous les citoyens.
Wilfrid K./La rédaction