Ce 7 mai, la place Saint-Pierre bruisse d’attente. Derrière les murs du Vatican, 133 cardinaux électeurs entrent en conclave pour élire le successeur du pape François, décédé le 21 avril. Le rituel, immuable depuis des siècles, débute dans la Chapelle Sixtine, où les portes se referment sur les cardinaux, coupés du monde jusqu’à ce qu’un nouveau pape soit choisi.
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Seuls les cardinaux âgés de moins de 80 ans ont le droit de vote, conformément à la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis, promulguée par Jean-Paul II en 1996. Sur les 135 cardinaux éligibles, deux ont décliné leur participation. Parmi les votants, 108 ont été créés par François, rendant probable une continuité idéologique avec son pontificat.
Le scrutin est secret et se fait à bulletins écrits. Pour être élu, un cardinal doit obtenir les deux tiers des voix. Après chaque vote, les bulletins sont brûlés dans un poêle. Une fumée noire signale une absence de consensus, tandis qu’une fumée blanche annonce au monde entier que l’Église a un nouveau chef.
Dans une époque marquée par les divisions et les défis spirituels, sociaux et climatiques, le choix du 267e pape pourrait orienter profondément l’avenir du catholicisme.
La rédaction