L’Assemblée nationale du Sénégal a adopté, le 2 avril 2025, une révision de la loi d’amnistie instaurée sous l’ancien président Macky Sall.
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Cette révision exclut désormais les crimes de torture, d’assassinat et de meurtre liés aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024. Son objectif est de clarifier les infractions couvertes par la loi d’amnistie et d’autoriser l’ouverture d’enquêtes sur les crimes graves commis lors des manifestations de l’opposition.
Environ 65 personnes ont perdu la vie pendant ces événements, souvent réprimés violemment par les forces de l’ordre. Désormais, les familles des victimes pourront saisir la justice pour réclamer des poursuites. L’adoption de cette révision, soutenue par 126 députés contre 20, a toutefois suscité des critiques de l’opposition, qui accuse le gouvernement de mener une justice sélective, visant à protéger ses partisans tout en légitimant certains actes de violence.
A.K.S./ La rédaction