Le président russe Vladimir Poutine a accusé l’Ukraine de « terrorisme » après l’assassinat du général Igor Kirillov, chef des forces de protection nucléaire, biologique et chimique. Cet attentat, survenu à Moscou le mardi 17 décembre, a choqué l’opinion publique russe. Le général Kirillov et son assistant ont perdu la vie dans l’explosion d’une bombe dissimulée sur une trottinette électrique, devant le domicile de l’officier.
First Afrique TV : Votre fenêtre sur l’Afrique
Lors de sa conférence de presse annuelle, Vladimir Poutine a pointé directement le régime de Kyiv, affirmant que ce dernier avait déjà orchestré de telles attaques contre des citoyens russes. « Le régime de Kyiv a commis à plusieurs reprises de tels crimes, des attaques terroristes contre des citoyens de la Fédération de Russie », a déclaré le président, utilisant des termes très durs pour qualifier cet acte.
Le Kremlin a annoncé, dès mercredi, l’arrestation d’un suspect ouzbek, qui aurait avoué avoir été recruté par les services spéciaux ukrainiens pour exécuter cet attentat. Cette révélation renforce la thèse de Moscou sur l’implication directe de Kyiv dans cette affaire.
Toutefois, Vladimir Poutine n’a pas éludé les failles internes. Il a reconnu des défaillances des services de sécurité russes, soulignant que cet assassinat représentait un échec dans la protection des hautes personnalités du pays.
Cet événement tend davantage les relations déjà exécrables entre Moscou et Kyiv, alors que le conflit en Ukraine se poursuit. Il marque également une nouvelle escalade dans la rhétorique russe, qui cherche à mobiliser l’opinion publique autour de la lutte contre ce qu’elle qualifie de « terrorisme ukrainien ».
Wilfrid K./La rédaction