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RELATIONS TUMULTUEUSES BENIN-NIGER : LES CHOIX JUDICIEUX DU GOUVERNEMENT AU NOM DE L’INTERET GENERAL

Mai 13, 2024
Pt Pipeline

Dans une intervention accordée à la presse, ce mercredi 8 mai 2024, le Chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, a confirmé la décision portant interdiction de l’embarquement du pétrole nigérien à partir du terminal de Sèmè-kraké. Le Président de la République a également profité de cette même occasion pour faire officiellement la lumière sur les raisons de cette décision permettant au gouvernement de préserver son honneur pour la grande satisfaction de tous les Béninois.

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Depuis ce lundi 6 mai 2024, une importante décision a été prise par le gouvernement du Bénin. Elle a rapport à l’interdiction d’exportation du pétrole brut du Niger à partir du terminal de Sèmè-kraké. La Présidence de la République indique que cette décision fait suite au silence des autorités nigériennes face aux demandes répétées du Bénin d’ouvrir sa frontière. Malgré le rôle très important relatif à la paix et à la cohésion africaine joué par le Bénin, dans ce cadre, le Niger est resté campé sur sa position. Le Niger s’est opposé à la réouverture de sa frontière avec le Bénin bien que les autorités béninoises aient fait le bon pas, en agissant selon les instructions de la CEDEAO. Dans la réalité, il convient de signaler que la fermeture de cette frontière empêche le passage des bateaux destinés à l’embarquement du pétrole nigérien au Bénin pour l’exportation.

Ainsi, le Bénin a décidé d’agir pour l’honneur de son peuple. C’est d’ailleurs ce qui ressort d’une lettre du gouvernement béninois adressée à l’Ambassade de la Chine près le Bénin et à la société chinoise China National Petroleum Corporation (Cnpc).

Pour la souveraineté et l’intégrité du territoire

Dans cette note, il est clairement signifié que les autorités béninoises ont décidé que les bateaux sont interdits de venir embarquer le pétrole nigérien au Bénin pour l’exportation.

Dans la pratique et selon les informations relayées, un enjeu de 90 000 barils par jour est mentionné puis signalé au sujet de cette décision à la fois courageuse et salutaire du gouvernement béninois. Ce qui pourra certainement aider à corriger ce mépris des autorités du Niger envers le Bénin.

En réalité, il est inconcevable que le Niger consomme le maïs béninois et utilise la mer béninoise pour engranger des milliards avec le projet pipeline, et qu’au même moment, il s’oppose à l’ouverture de sa frontière avec son pays frère.

Pour cela, au nom de la souveraineté de l’Etat et de l’intégrité du territoire, tout bon Béninois devrait en principe apprécier de façon objective et soutenir les décisions du gouvernement à cet effet. Ceci, pour trouver le consensus entre les deux Etats, et surtout amener le Niger à faciliter la libre circulation des personnes et des biens.
Pour rappel, le pipeline traverse plus d’un millier de kilomètres au Niger et près de 700 km au Bénin. Les estimations restent toujours sur une production de 90.000 barils par jour.

Dans ce projet, le Bénin devra toucher des droits de transit et des recettes fiscales importantes en fonction de la quantité de pétrole exportée. De ce fait, les conflits géopolitiques ne devraient en aucun cas empêcher les pays d’opérer des échanges commerciaux.

 

Jeannot. Z/La rédaction

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