La République démocratique du Congo et le Rwanda ont scellé à Washington un accord présenté comme « historique », destiné à ouvrir la voie à la fin de plusieurs décennies d’instabilité dans l’est de la RDC. Portée par le président américain Donald Trump, l’initiative vise à relancer un processus de paix longtemps bloqué par des tensions récurrentes et des violences persistantes.
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Soutenu par les États-Unis, l’Union africaine et le Qatar, le texte signé par Félix Tshisekedi et Paul Kagame établit un cadre de coopération visant à réduire durablement les violences dans le Nord-Kivu, tout en encadrant l’accès et l’exploitation des minerais stratégiques de la région, un enjeu majeur pour Washington dans un contexte de compétition économique mondiale.
Lors de la cérémonie, Donald Trump a salué « le travail remarquable » des deux dirigeants. Paul Kagame a reconnu le rôle déterminant des États-Unis dans la reprise du dialogue, tandis que Félix Tshisekedi a décrit cet accord comme « le début d’un nouveau chemin » vers une paix durable.
Sur le terrain toutefois, la prudence reste de mise. Les affrontements, notamment impliquant le M23, se poursuivent dans certaines zones, rappelant la fragilité de la situation sécuritaire. Malgré ces réserves, la signature de cet accord marque un signal politique fort et relance l’espoir d’une stabilisation progressive de l’est congolais, longtemps éprouvé par les conflits armés.
A.K.S./ La rédaction







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