Le Camerounais Francis Ngannou n’a laissé aucune chance au Brésilien Renan Ferreira, le balayant dès le premier round lors de la « Bataille des Géants » de la Professional Fighters League (PFL). Cet affrontement très attendu s’est déroulé dans la nuit du 19 au 20 octobre à Riyad, en Arabie saoudite. Près de trois ans après son dernier combat de MMA, l’ancien champion de l’UFC a marqué son retour avec éclat en devenant le nouveau champion des poids lourds de l’organisation américaine.
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Francis Ngannou a une nouvelle fois frappé fort pour son retour dans l’octogone, lui qui s’était éloigné des combats de MMA pendant près de trois ans après un départ retentissant de l’UFC. En affrontant le Brésilien Renan Ferreira, surnommé « Problema », Ngannou a démontré qu’il restait une force incontournable dans la catégorie des poids lourds. Dès les premiers échanges, il a rapidement imposé son rythme et son style, laissant peu de place à son adversaire pour s’exprimer.
Le « Predator » de 38 ans (1,93 m, 116,5 kg) s’est retrouvé face à un adversaire au gabarit impressionnant, Renan Ferreira, de 34 ans (2,03 m, 118,6 kg), doté d’une allonge de 2,16 m. Ferreira, connu pour sa puissance de frappe et ses 11 K.O. sur 13 victoires, dont 8 obtenus au premier round, semblait prêt à rivaliser. Pourtant, cette fois-ci, le colosse brésilien a été rapidement débordé par la puissance de Ngannou.
Dès les premiers instants du combat, Francis Ngannou a fait montre de sa puissance intacte, malgré ses trois ans d’absence des cages. Les échanges de leg kicks au début de la confrontation ont donné le ton, mais c’est le Camerounais qui a rapidement pris l’initiative. Après avoir jaugé Ferreira, Ngannou a emmené le combat au sol, où le Brésilien, habitué à s’imposer debout, a montré ses faiblesses.
Ferreira a tenté de résister, notamment avec une tentative d’étranglement avec les jambes, mais Ngannou s’en est libéré avec facilité. Une fois son adversaire verrouillé au sol, le Camerounais n’a pas laissé passer sa chance. Il a enchaîné les coups puissants à la tête de Ferreira, jusqu’à ce que l’arbitre n’ait d’autre choix que d’interrompre le combat sur un TKO, à seulement 3 minutes et 32 secondes du premier round.
Avec cette victoire éclatante, Francis Ngannou prouve qu’il n’a rien perdu de sa force ni de son talent. Ce triomphe contraste avec l’émotion qu’il a laissé éclater après le combat, lorsqu’il s’est effondré en pleurs dans les bras de son coach Dewey Cooper et de son équipe. Le « Predator », connu pour sa détermination et sa résilience, a dédié cette victoire à son fils, Kobe, décédé en avril dernier à l’âge de 15 mois. « Je n’arrive à penser à rien d’autre qu’à mon fils Kobe. Je voulais combattre pour lui. Je suis content d’avoir fait ça pour mon fils. J’espère qu’on se souviendra de son nom car sans lui, on ne serait pas là aujourd’hui », a déclaré un Ngannou très ému, les larmes aux yeux.
Cette victoire marque un retour réussi pour le Camerounais après une période d’incertitudes. Son départ de l’UFC en 2021 avait fait couler beaucoup d’encre, tout comme son aventure en boxe anglaise où il avait tenté de se mesurer aux meilleurs, défiant ainsi les attentes. À 38 ans, Ngannou démontre que son parcours est celui d’un combattant hors pair, capable de se relever de toutes les épreuves, qu’elles soient sportives ou personnelles.
La victoire de Francis Ngannou à l’Open de la PFL contre Renan Ferreira réaffirme son statut de l’un des meilleurs combattants de poids lourds de la planète. Son passage de l’UFC à la PFL avait suscité de nombreux questionnements sur ses choix de carrière, mais le Camerounais a su répondre avec éclat à ses détracteurs. En battant Ferreira, il s’ouvre la voie à de nouveaux défis au sein de la PFL, une organisation qui gagne en notoriété sur la scène mondiale.
Ce retour triomphal pourrait aussi signifier de nouvelles opportunités pour Ngannou. Avec sa capacité à attirer l’attention des fans et à enflammer les foules, le « Predator » reste un nom incontournable dans le monde des sports de combat. La Professional Fighters League bénéficie également de cette exposition, renforçant son statut de sérieuse alternative à l’UFC pour les amateurs de MMA.
La performance de Francis Ngannou à Riyad ne se limite pas à une simple victoire sportive ; elle est aussi un symbole de persévérance et de force pour de nombreux jeunes en Afrique et ailleurs. Originaire de Batié, au Cameroun, Ngannou a surmonté les obstacles de la vie pour atteindre les sommets du MMA, devenant un modèle pour les nouvelles générations de sportifs africains. Son histoire témoigne de la puissance de la détermination et de la capacité à croire en ses rêves, même face aux épreuves les plus dures.
Le retour de Francis Ngannou dans la cage, couronné de succès, montre que les plus grandes batailles ne se jouent pas seulement dans l’octogone, mais aussi dans la vie. À 38 ans, le Camerounais prouve qu’il reste une force à craindre, prêt à poursuivre sa quête de grandeur et à continuer d’inspirer ceux qui voient en lui un exemple de courage et de résilience.
La rédaction
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