Un an après le séisme dévastateur du 8 septembre 2023, qui a frappé la région du Haut Atlas au Maroc, les habitants d’Al Haouz continuent de relever les défis de la reconstruction.
Ce tremblement de terre, le plus puissant enregistré au Maroc depuis 120 ans, a causé près de 3 000 morts et laissé des milliers de bâtiments en ruines. À Amizmiz, l’une des villes les plus touchées, la reconstruction est lente, et les dégâts restent visibles. Les aides financières gouvernementales, bien que présentes, peinent à couvrir tous les besoins, ralentissant le retour à une vie normale.
Les villages d’Imi N’Tala et Tinmel font face à des situations particulièrement difficiles. À Imi N’Tala, menacé par des éboulements, les habitants résistent à l’idée de quitter leurs terres agricoles, malgré des solutions temporaires en tôle. Tinmel, quant à lui, voit sa célèbre mosquée endommagée reprendre vie grâce aux efforts de reconstruction utilisant des matériaux modernes. Alors que 1 000 familles ont déjà reconstruit ou réparé leurs habitations, des milliers d’autres vivent toujours dans des logements temporaires. Les communautés continuent de se battre, avec l’espoir que chaque nouvelle maison marque un pas vers un avenir plus stable.
W.K./La rédaction