Dans un effort inédit pour lutter contre l’immigration clandestine, l’administration Trump a lancé une mesure controversée : proposer 1 000 dollars et un billet d’avion gratuit à tout sans-papiers acceptant de quitter volontairement le territoire américain. Une première expulsion « volontaire » a déjà eu lieu vers le Honduras. La stratégie est présentée par les autorités comme une approche incitative « la carotte avant le bâton ».
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Objectif affiché : réduire les coûts astronomiques liés aux procédures judiciaires, aux centres de rétention, aux vols charters, et aux longues négociations diplomatiques avec les pays d’origine. Ces derniers, souvent peu enclins à reprendre leurs ressortissants, compliquent les renvois forcés. Malgré les promesses de campagne du président Donald Trump, les résultats restent en deçà : seulement 140 000 personnes ont été expulsées depuis janvier, loin des millions annoncés.
Parallèlement, le gouvernement resserre l’étau sur les migrants en situation irrégulière. Privés de Sécurité sociale et d’accès aux services bancaires, ceux dont le statut a expiré subissent une pression croissante. Une méthode critiquée par les juges et les défenseurs des droits humains, qui dénoncent une atteinte aux libertés fondamentales et une politique d’humiliation déguisée.
A.K.S. / La rédaction
