L’approche « AMERICA FIRST » promue par Donald Trump a profondément marqué les relations internationales, laissant derrière elle une empreinte controversée. Cette doctrine, fondée sur une indifférence aux valeurs progressistes, un mépris des normes mondiales et une focalisation sur l’intérêt national, semble inspirer une nouvelle ère d’unilatéralisme dans le paysage diplomatique global.
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Lors d’une récente visite à Washington et à New York, plusieurs diplomates ont exprimé leur inquiétude face à cette tendance. Ils pointent du doigt des décisions controversées, comme le vote des États-Unis aux côtés de la Russie contre leurs alliés européens à l’ONU, concernant une résolution liée à l’Ukraine. Ces gestes ont exacerbé les craintes d’un désengagement américain des efforts multilatéraux, renforçant un sentiment de vulnérabilité chez les défenseurs de l’ordre international.
Les déclarations d’Elise Stefanik, candidate de Donald Trump pour représenter les États-Unis aux Nations unies, ont également suscité des interrogations. Elle a insisté sur une réorientation des activités de l’organisation mondiale vers sa mission de paix et de sécurité, laissant entendre un désintérêt pour les programmes humanitaires ou de développement.
Cette vision « reptilienne » des relations internationales, où l’intérêt national prime sur la coopération globale, inquiète d’autres nations. En Europe et en Asie, des gouvernements craignent que cette approche inspire leurs propres électorats, conduisant à un affaiblissement des valeurs collectives et à une fragmentation accrue du système multilatéral. Un défi majeur pour ceux qui œuvrent à préserver la stabilité mondiale.
La rédaction