À dix mois de l’élection présidentielle prévue en octobre 2025, la Côte d’Ivoire entre dans une période de spéculations et d’incertitudes politiques. Les Ivoiriens se préparent à un scrutin déterminant, mais la liste des candidats reste floue, avec des figures politiques majeures qui entretiennent le suspense.
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Le président Alassane Ouattara, en poste depuis 2010, n’a pas encore clarifié ses intentions. Lors d’une récente déclaration, il a affirmé : « Je n’ai pas encore pris de décision, mais je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays. » Cette ambiguïté alimente les débats et laisse planer le doute sur une possible candidature pour un quatrième mandat, malgré les critiques de l’opposition qui dénoncent une concentration excessive du pouvoir.
Parmi les autres personnalités politiques susceptibles de se lancer dans la course, Tidjane Thiam attire particulièrement l’attention. L’ancien banquier international, déjà perçu comme un outsider lors des précédentes élections, devra prouver qu’il peut transformer ses ambitions en un véritable mouvement populaire. Sa capacité à mobiliser des ressources et des soutiens sera cruciale pour défier les poids lourds de la politique ivoirienne.
Simone Gbagbo, ancienne première dame et figure incontournable de l’opposition, pourrait également jouer un rôle clé dans cette élection. Malgré son passé controversé, elle jouit encore d’une base militante fidèle, particulièrement dans les régions historiquement acquises à l’ancien président Laurent Gbagbo. Sa candidature pourrait redéfinir les dynamiques politiques et influencer l’issue du scrutin.
Ce contexte politique s’inscrit dans un climat économique et social tendu. Les défis restent nombreux pour le gouvernement, entre l’inflation persistante, la réforme du secteur agricole et les tensions communautaires latentes. Ces enjeux influenceront inévitablement les débats électoraux et les attentes des électeurs, qui espèrent des réponses concrètes à leurs préoccupations quotidiennes.
L’élection présidentielle de 2025 sera donc un véritable test pour la démocratie ivoirienne. Entre l’incertitude sur les candidatures, les alliances à venir et les défis socio-économiques, ce scrutin pourrait marquer un tournant décisif dans l’histoire politique du pays. Pour l’instant, tous les regards restent tournés vers Alassane Ouattara et les autres potentiels candidats, dont les décisions pourraient redessiner l’avenir de la Côte d’Ivoire. Le compte à rebours est lancé, et les mois à venir s’annoncent riches en rebondissements.
Wilfrid K./La rédaction
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