Les députés béninois ont entamé, ce mardi 21 janvier, l’examen de la nouvelle loi sur l’organisation de la concurrence. Ce texte de 101 articles répartis en 12 titres vise à corriger les insuffisances de la loi n°2016-25 et à s’adapter au contexte économique actuel.
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La nouvelle législation interdit les pratiques anticoncurrentielles, encadre les contrats d’exclusivité, les monopoles et les fusions-acquisitions, et introduit des dispositions spécifiques pour le commerce électronique. Elle clarifie également le rôle du Conseil national de la concurrence, qui devient l’Autorité nationale de la concurrence, en conformité avec les exigences de l’Uemoa et de la Cedeao.
Malgré l’importance du texte, les débats ont buté sur certaines dispositions, entraînant une suspension des travaux, qui reprendront ce mercredi. Selon la ministre du Commerce, Shadiya Assouman, cette loi est essentielle pour stimuler un marché concurrentiel, rassurer les investisseurs et protéger les consommateurs.
Elle marque aussi un tournant pour la régulation économique, en renforçant l’innovation et en apportant des solutions adaptées au commerce régional, prioritaire pour le Bénin. Cette réforme sera complétée par d’autres textes, comme le Code de la consommation, afin de garantir un environnement économique plus équilibré et protecteur pour tous.
La rédaction