L’investiture de Donald Trump, le 21 janvier 2025, a suscité une réaction notable de la part de deux chefs d’État africains : Cyril Ramaphosa, Président de l’Afrique du Sud, et Evariste Ndayishimiye, Président du Burundi. Ces deux leaders subsahariens ont exprimé leur volonté de renforcer les liens avec les États-Unis, témoignant de l’importance stratégique qu’ils accordent à leurs relations bilatérales sous ce nouveau mandat présidentiel.
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Cyril Ramaphosa a salué le retour de Trump à travers la plateforme X, affirmant son souhait de poursuivre un partenariat mutuellement bénéfique. À la tête de la présidence tournante du G20, l’Afrique du Sud ambitionne de coopérer étroitement avec Washington, notamment en préparation du sommet de novembre 2025. En tant que principale économie d’Afrique subsaharienne, Pretoria voit dans cette relation une opportunité d’accroître ses échanges commerciaux, de renforcer la sécurité régionale et de promouvoir des initiatives sur le climat.
De son côté, Evariste Ndayishimiye a exprimé son espoir de consolider des « liens durables » entre le Burundi et les États-Unis. Ce geste symbolique marque la volonté du Burundi de stabiliser ses relations internationales et d’attirer un soutien extérieur, essentiel pour ses efforts de développement et de gouvernance.
Ces initiatives soulignent une approche proactive des deux pays pour positionner l’Afrique comme un acteur clé dans les relations avec Washington.
La rédaction
