Un pas décisif vient d’être franchi à Cotonou dans la mise en œuvre du projet d’autoroute du corridor Abidjan-Lagos. Ce mercredi 29 janvier, experts et acteurs institutionnels se sont réunis pour un atelier de validation du rapport final provisoire de l’étude sur la facilitation du commerce et du transport. Pendant trois jours, ils examineront les recommandations et affineront les stratégies d’exécution afin d’éliminer les obstacles entravant la libre circulation des biens et des personnes.
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Soucieux d’optimiser le commerce intra-régional, la CEDEAO multiplie les initiatives pour fluidifier les échanges. Selon Chris Appiah, directeur des transports au sein de l’organisation, cette étude vise à intégrer les meilleures pratiques internationales en matière de logistique et de gestion des flux commerciaux. De son côté, Kolawolé Sofola, directeur du commerce, a insisté sur l’importance d’une coopération efficace entre les services douaniers et les forces de l’ordre pour réduire les entraves administratives aux frontières.
Au Bénin, le corridor s’étendra sur 128 km, traversant plusieurs communes avant de rejoindre le Nigéria. Fidèle Kponvi, ingénieur et point focal du projet pour le pays, a souligné l’impact économique majeur de cette infrastructure, qui devrait réduire les coûts logistiques et dynamiser les entreprises locales. Par ailleurs, les participants à l’atelier travailleront à l’identification des sources de financement nécessaires pour garantir le lancement des travaux dès 2026.
Ce projet d’envergure prévoit également des infrastructures modernes, notamment des postes de contrôle intelligents, afin d’optimiser la gestion du corridor. À terme, l’autoroute Abidjan-Lagos renforcera la connectivité régionale et accélérera la circulation des marchandises et des voyageurs sur l’un des axes stratégiques de l’Afrique de l’Ouest.
A.K.S./ La rédaction