La COP29 a démarré ce lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, avec la participation de représentants de 198 pays, dont une centaine de chefs d’État. L’enjeu principal de cette conférence est de trouver un financement pour aider les pays en développement à mener leur transition énergétique et à s’adapter aux impacts du changement climatique.
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Après l’échec des engagements des pays riches à fournir 100 milliards de dollars par an, les négociations s’annoncent tendues. Les besoins financiers ont explosé, atteignant désormais des milliers de milliards de dollars. Si les pays du Nord sont appelés à contribuer, l’Union européenne et les États-Unis veulent aussi impliquer de grands émetteurs comme la Chine et les pays du Golfe. Par ailleurs, la taxation des grandes entreprises polluantes et des milliardaires est sur la table.
Un autre sujet clé : la publication, d’ici février 2025, des nouveaux plans climatiques des États, visant à réduire les émissions de 43 % d’ici 2030. Les discussions porteront également sur l’article 6 de l’Accord de Paris, visant à réguler le marché du carbone.
L’absence de plusieurs dirigeants majeurs, dont Emmanuel Macron, Xi Jinping et Joe Biden, suscite la colère des militants, qui dénoncent un manque de leadership face à l’urgence climatique.
A.K.S./ La rédaction