Le paysage politique ghanéen s’anime alors que Bernard Mornah, figure emblématique et activiste de longue date, annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Connu pour son franc-parler et son engagement en faveur des droits civiques, Mornah entre dans la course avec la ferme intention de bouleverser le statu quo politique du Ghana.
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Ancien président du Parti populaire conventionnel (CPP) et leader du groupe Pressure for the Defence of Democratic Rights (PDDR), Mornah a une longue histoire de militantisme politique. Il s’est fait un nom en tant que défenseur acharné de la justice sociale, luttant pour les droits des citoyens et dénonçant les injustices systémiques au sein du gouvernement ghanéen. Sa décision de briguer la présidence marque une nouvelle étape dans sa carrière politique, avec l’objectif de porter ses idées de réforme au plus haut niveau de l’État.
Mornah a bâti sa campagne sur une plateforme de changement radical, dénonçant la corruption et les inégalités qui, selon lui, minent le développement du Ghana. Il prône une transformation structurelle des institutions politiques et économiques du pays, mettant l’accent sur la transparence, l’équité et la responsabilité. Parmi ses principales promesses, on retrouve l’amélioration des services de santé, l’accès à une éducation de qualité pour tous, et le renforcement de l’agriculture pour garantir la sécurité alimentaire.
Sa candidature intervient à un moment critique, alors que le Ghana fait face à des défis économiques croissants, exacerbés par la pandémie de COVID-19. Avec un électorat de plus en plus désillusionné par les partis traditionnels, Mornah espère capturer le soutien des jeunes et des classes moyennes, qui cherchent une alternative aux anciens modèles de gouvernance.
Toutefois, le chemin vers la présidence est semé d’embûches. Mornah devra faire face à des adversaires puissants, notamment les candidats des deux grands partis du pays, le Nouveau Parti patriotique (NPP) et le Congrès national démocratique (NDC), qui dominent la scène politique ghanéenne depuis des décennies. Néanmoins, son message de changement radical et sa réputation d’intégrité pourraient lui permettre de capter une partie significative de l’électorat.
Bernard Mornah se présente ainsi comme un outsider déterminé à défier les traditions politiques du Ghana. Sa campagne pourrait bien redéfinir les termes du débat présidentiel de 2024, en mettant en avant des questions cruciales telles que la justice sociale, la lutte contre la corruption et la nécessité de réformes profondes. Alors que le Ghana se prépare pour une élection qui s’annonce déterminante, la candidature de Mornah apporte un vent de fraîcheur et de renouveau dans la course à la présidence.
Wilfrid K./La rédaction