Ce mardi 5 novembre 2024, l’Amérique entière retient son souffle. Le pays choisit qui, de Kamala Harris ou de Donald Trump, prendra place à la Maison-Blanche pour les quatre prochaines années. Ce duel opposant la vice-présidente démocrate de 60 ans et l’ancien président républicain de 78 ans s’annonce historique, avec des millions d’électeurs affluant aux urnes pour compléter les 80 millions de votes anticipés et postaux déjà enregistrés.
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CE QU’IL FAUT RETENIR
Les sondages indiquent une course serrée entre les deux candidats, surtout dans les sept États clés où tout peut se jouer. Le vainqueur devra atteindre 270 grands électeurs sur 538 pour être élu, et cette nuit pourrait être décisive. Cependant, les experts craignent que le dépouillement puisse durer plusieurs jours, en raison de la forte participation anticipée.
Le contexte international ajoute à la complexité de cette élection. Sur les questions de politique étrangère, Kamala Harris et Donald Trump affichent des visions opposées. Harris, fidèle à la ligne Biden, prône une solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien, insistant sur le droit d’Israël à se défendre, tout en reconnaissant la nécessité de la dignité et de la sécurité pour les Palestiniens. En contraste, Trump adopte une position plus tranchée, réclamant une victoire claire d’Israël et rejetant toute idée de cessez-le-feu.
Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, souligne l’impact mondial de cette élection, notamment en Afrique. « Trump n’est pas prévisible, » explique-t-il, en évoquant l’instabilité potentielle que sa réélection pourrait susciter dans les relations américano-africaines. La question de qui remportera la présidence américaine n’est pas seulement cruciale pour les États-Unis, mais pour l’équilibre international tout entier.
Wilfrid K./La rédaction