À l’approche du sommet de l’Union africaine (UA) en février, les projecteurs sont braqués sur l’élection du prochain président de la Commission, qui succédera à Moussa Faki Mahamat. Ce scrutin intervient dans un contexte où l’UA cherche à renforcer son rôle en tant que moteur de l’unité et de l’autonomie du continent.
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Parmi les candidats en lice figurent Raila Odinga, ancien Premier ministre kényan, Mahamoud Ali Youssouf de Djibouti, Richard Randriamandrato de Madagascar, et Anil Gayan de Maurice. Odinga, bien que controversé en raison de ses multiples échecs électoraux dans son pays, et Ali Youssouf, diplomate chevronné, sont considérés comme les principaux favoris. Cette transition est cruciale pour donner un nouvel élan à l’UA, souvent critiquée pour l’inefficacité de ses décisions.
Sous Moussa Faki, 93 % des résolutions adoptées entre 2021 et 2023 n’ont pas été mises en œuvre, un problème amplifié par des textes flous et un manque d’indépendance financière. Les réformes institutionnelles lancées en 2016 ont également réduit la capacité opérationnelle de la Commission.
Alors que le continent fait face à des défis majeurs, allant de l’insécurité à l’intégration économique, le choix du prochain président sera déterminant. Ce dernier devra incarner une vision claire et mobiliser les ressources nécessaires pour transformer les ambitions de l’UA en réalités concrètes.
Wilfrid K./La rédaction
