Nous sommes témoins d’un monde qui vacille, pris dans l’engrenage de violences et de crises. Le Soudan s’enflamme, la République démocratique du Congo saigne, l’Ukraine endure une guerre qui n’en finit pas, tandis que la Syrie peine à se relever d’années de désolation. En Afrique de l’Ouest, les intrusions terroristes se multiplient, mettant à genoux des pays entiers et laissant des communautés dévastées.
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Comment avons-nous permis à tant de drames de s’enraciner sous nos yeux ? Les politiques du monde, ceux qui détiennent le pouvoir de réagir, doivent répondre à cette question. Loin d’être des spectateurs passifs, ils ont une responsabilité directe dans l’inertie globale ou, pire, dans la perpétuation des conflits.
Les guerres ne sont pas que des tragédies humaines ; elles sont aussi devenues des opportunités économiques pour des sociétés qui prospèrent sur le commerce des armes et l’exploitation des ressources dans les zones de guerre. Ce cynisme dévastateur montre à quel point l’humanité s’est égarée, préférant le profit à la vie, la domination à la paix.
Il est impératif de revenir à l’essentiel : protéger l’être humain, préserver la dignité, et travailler ensemble pour une paix durable. Cela exige courage et audace de la part des politiques, mais aussi une volonté collective de ne pas fermer les yeux. Ce monde devenu fou a besoin de lucidité et d’humanité pour ne pas sombrer davantage. Agissons avant qu’il ne soit trop tard.
Wilfrid K./La rédaction