Le Togo pourrait-il rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES) ? Cette question alimente les débats après les récentes déclarations de Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères togolais. Depuis janvier, ce dernier ne cache plus l’intérêt du pays pour cette alliance formée par les régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
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Si le président Faure Essozimna Gnassingbé reste silencieux sur le sujet, Robert Dussey a, quant à lui, affirmé que l’adhésion à l’AES n’était « pas impossible ». Récemment, il a même déclaré que cette démarche pourrait être une « décision stratégique » permettant de renforcer la coopération régionale et d’offrir aux membres de l’AES un accès à la mer via le Togo.
Cette ouverture suscite de nombreuses interrogations sur les implications géopolitiques d’une telle initiative. L’AES, perçue comme une alliance souverainiste, pourrait bénéficier d’une connexion maritime stratégique grâce au port de Lomé. Cependant, le positionnement du Togo, historiquement proche de l’Occident, pourrait être mis à l’épreuve par une éventuelle adhésion.
Le Togo, en quête de stabilité et d’intégration régionale, semble jouer une carte ambitieuse. Une décision officielle de Faure Gnassingbé est attendue pour confirmer ou non cette orientation audacieuse.
Wilfrid K./La rédaction