À Dakar, le tango entre le gouvernement sénégalais et le FMI se poursuit, chacun tentant de mener la danse… sans marcher sur les pieds de l’autre. Le Fonds monétaire, visiblement inquiet de la « vulnérabilité importante » du pays, invite poliment le Sénégal à faire preuve de sagesse budgétaire. Réponse d’Ousmane Sonko : « Merci, mais notre dette, c’est notre problème ! »
Depuis qu’on a découvert des dettes cachées plus profondes qu’un puits sahélien, 11 milliards de dollars, tout de même, le FMI regarde Dakar comme un parent inquiet surveillant un adolescent dépensier. Le programme d’aide de 1,8 milliard est gelé, les marchés boudent, et les obligations sénégalaises font la planche à 71 centimes le dollar.
Pendant ce temps, le Premier ministre jure que tout ira bien , 90 % du plan de relance financé sur fonds nationaux, zéro dette nouvelle, et beaucoup d’optimisme. De quoi donner des sueurs froides aux économistes, mais aussi un brin de fierté nationale.
Bref, le FMI conseille, le Sénégal assume, et les créanciers prient. La souveraineté, c’est bien, surtout quand on peut encore payer les intérêts.
Wilfrid K/La rédaction





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