À l’approche des élections législatives du 17 novembre au Sénégal, la course pour l’Assemblée nationale s’intensifie, marquée par des défections dans les rangs de l’opposition. Alors que pouvoir et opposition multiplient les efforts pour rallier les électeurs, notamment à Dakar, de nombreux partisans de l’opposition ont basculé en faveur du parti au pouvoir, suscitant des débats.
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Ces changements d’allégeance, largement critiqués par l’opposition, soulèvent des questions sur la stabilité de ses coalitions. Des leaders comme le parti Pastef, en tête de l’opposition, restent prudents mais reconnaissent la complexité de la situation. Babacar Diouf, analyste politique, remarque que « certains soutiens au Pastef, dans l’opposition, choisissent aujourd’hui le camp gouvernemental, une évolution difficile à contrer dans le paysage politique actuel ».
Malgré les tensions, la confiance règne dans les deux camps. Les leaders de l’inter-coalition de l’opposition affirment sentir un élan de « prise de conscience » parmi les électeurs, tandis que le pouvoir se dit confiant d’obtenir la majorité au sein des 165 sièges. L’enjeu pour cette élection reste le taux de participation, qui jouera un rôle clé dans le résultat final.
Wilfrid K./La rédaction