Le procès historique de l’ancien président congolais Joseph Kabila, ouvert en juillet dernier devant la Haute Cour militaire, a connu un nouveau rebondissement. Prévue pour le 12 septembre, l’audience a finalement été renvoyée au 19 septembre 2025, à la suite d’une requête des parties civiles.
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Ces dernières, représentant notamment la République démocratique du Congo et les provinces meurtries de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, ont demandé à la Cour de rouvrir les débats afin d’examiner de nouveaux éléments. Parmi eux, des témoignages accablants qui évoqueraient des liens entre Joseph Kabila et des comptes bancaires supposément utilisés pour le financement de l’AFC/M23, un groupe rebelle soutenu par le Rwanda.
Après délibération, la Cour a jugé cette demande recevable, prolongeant ainsi un procès déjà suivi de près par l’opinion nationale et internationale. Absent depuis l’ouverture des audiences le 25 juillet, l’ancien chef de l’État est accusé de complicité avec le mouvement rebelle, une charge qui pourrait lui valoir la peine capitale.
Ce report ajoute une nouvelle tension dans une affaire où se mêlent politique, mémoire des violences de l’Est et enjeux géopolitiques régionaux. Le 19 septembre pourrait marquer un tournant décisif dans ce dossier explosif.
La rédaction
