Après la chute du gouvernement Barnier, Emmanuel Macron s’est adressé aux Français dans une allocution marquée par des annonces fortes et une défense ferme de son mandat. Voici les points clés à retenir.
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Le président a salué le travail de l’éphémère Premier ministre, Michel Barnier, et de son gouvernement. « Ils se sont montrés à la hauteur du moment quand tant d’autres ne l’ont pas été », a déclaré Emmanuel Macron, rendant hommage à leur dévouement malgré les turbulences politiques.
Macron a reconnu que la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier n’a pas été bien comprise par l’opinion publique, assumant toutefois cette décision controversée.
Le président a dénoncé l’union entre l’extrême gauche et l’extrême droite lors du vote de la motion de censure, qualifiant ce front de « coalition antirépublicaine ». Il a accusé ces formations politiques de privilégier le chaos et leurs ambitions électorales au détriment des intérêts du pays.
Réaffirmant sa détermination à achever son mandat, Emmanuel Macron a exclu toute possibilité de démission. « Je remplirai pleinement le mandat de cinq ans que vous m’avez confié », a-t-il assuré.
Le président a annoncé la prochaine nomination d’un nouveau Premier ministre chargé de former un gouvernement « d’intérêt général ». Ce gouvernement devra représenter un large éventail politique et s’engager à éviter les blocages parlementaires.
Pour garantir la continuité des services publics, Macron a proposé une « loi spéciale » budgétaire, permettant l’application des choix budgétaires de 2024 à partir de 2025.
Clôturant son allocution sur une note optimiste, Macron a cité la réouverture de Notre-Dame comme symbole des capacités de résilience et d’unité de la nation, appelant à « rebâtir » là où il y a division et désespoir.
Le président reste résolu à naviguer à travers une période politique mouvementée tout en appelant au rassemblement pour relever les défis nationaux.
La rédaction