Face aux frappes israéliennes et américaines sur ses sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan, l’Iran a annoncé, ce mercredi 2 juillet 2025, la suspension de sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Une décision ordonnée par le président Massoud Pezechkian, une semaine après le vote du Parlement et validée par le Conseil des Gardiens de la Constitution.
Si l’Iran n’exclut pas un retour au dialogue, cette suspension reste conditionnée à des garanties de sécurité pour ses installations nucléaires et ses scientifiques. Pour l’heure, aucun calendrier ni modalités d’application n’ont été précisés. La télévision d’État précise que les inspecteurs de l’AIEA ne pourront accéder aux sites qu’avec l’aval du Conseil suprême de sécurité nationale.
L’agence onusienne attend toujours une notification officielle de Téhéran, tandis que certains de ses inspecteurs se trouvent encore sur place. Cette rupture survient dans un contexte de tensions militaires croissantes et d’un lourd bilan humain avancé par les autorités iraniennes : 935 morts, dont 38 enfants.
Cette décision marque un tournant préoccupant pour la stabilité régionale et relance les interrogations sur la transparence du programme nucléaire iranien.
Wilfrid K./La rédaction