Au Nigeria, une trentaine de personnes arrêtées lors des manifestations d’août contre la pauvreté et la mauvaise gouvernance ont été présentées devant la justice le 2 septembre à Abuja.
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Leur procès a été reporté au 11 septembre, avec des audiences prévues à Kano, Kaduna, et Gombe. Parmi les prévenus, certains leaders du mouvement sont accusés de trahison et d’incitation à la violence, des charges jugées disproportionnées par Amnesty International.
Selon Isa Sanusi, directeur d’Amnesty au Nigeria, ces procès visent à intimider la population pour décourager d’autres manifestations et sont marqués par un manque d’assistance juridique pour les détenus, rendant l’ensemble du processus injuste.
A.K.S./ La rédaction