Le gouvernement libanais a annoncé, ce lundi 27 janvier, la prolongation de l’application de l’accord de cessez-le-feu avec Israël jusqu’au 18 février, suite à une médiation menée par les États-Unis. Cet accord, signé en novembre 2023, avait mis fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah. Il prévoyait le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban, laissant place exclusivement à l’armée libanaise et aux Casques bleus de l’ONU. Cependant, Israël n’ayant pas respecté la date limite du 26 janvier pour ce retrait, il a été décidé de prolonger l’accord.
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Le Liban a réaffirmé son engagement à respecter cette prolongation, tout en soulignant la nécessité de mettre en œuvre l’accord dans sa totalité. Parallèlement, des négociations entre le Liban, Israël et les États-Unis doivent s’ouvrir pour aborder la question des prisonniers libanais capturés lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Cette situation se déroule dans un contexte particulièrement tendu au sud du Liban, où des habitants, soutenus par le Hezbollah, tentent de regagner leurs villages encore occupés par les troupes israéliennes.
Ces affrontements ont fait au moins 22 morts dimanche, renforçant ainsi la pression sur les autorités libanaises, prises entre les demandes d’Israël pour prolonger le retrait et la volonté des habitants de retourner chez eux.
A.K.S / La rédaction