Le militant panafricaniste Kèmi Séba a été brièvement interpellé à Brazzaville, au Congo, le 31 mars 2025, avant d’être libéré. Son arrestation, effectuée par la Direction générale de la Compagnie d’investigation départementale (CID), a suscité de vives réactions.
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Dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, Kèmi Séba a dénoncé cette interpellation comme une tentative d’intimidation liée à son engagement contre le Franc CFA. Il a qualifié cette arrestation de « publicité involontaire » pour sa lutte contre le néocolonialisme monétaire, affirmant que le système qu’il combat révèle ainsi sa fébrilité.
L’interdiction de sa conférence sur le Franc CFA à Brazzaville renforce, selon lui, la nécessité de poursuivre son combat pour la souveraineté monétaire des États africains. Il considère cet incident comme une preuve supplémentaire du malaise que suscite son discours auprès de certaines autorités.
Ce n’est pas la première fois que Kèmi Séba fait face à des obstacles dans ses actions militantes. Son combat pour une Afrique débarrassée de l’influence du Franc CFA et des institutions occidentales continue d’attirer l’attention des autorités de plusieurs pays du continent. Son arrestation à Brazzaville, suivie d’une libération rapide, illustre les tensions persistantes entre les mouvements panafricanistes et certains gouvernements africains.
La rédaction