Dans une décision cruciale annoncée dans la nuit du vendredi 18 janvier, le gouvernement israélien a approuvé un accord de trêve avec le Hamas. Cet arrangement, facilité par le Qatar et les États-Unis, prévoit la libération de 33 otages israéliens retenus à Gaza depuis le 7 octobre dernier, en échange de 737 prisonniers palestiniens. L’objectif affiché est d’ouvrir la voie à une paix durable après 15 mois de guerre dévastatrice, ayant causé des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.
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Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a confirmé l’approbation de cet accord par le cabinet de sécurité, qui a évalué les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires du projet. Selon un responsable israélien, trois points d’accueil ont été aménagés à la frontière de Gaza pour accueillir les otages, qui seront immédiatement pris en charge par des équipes médicales et transférés vers des hôpitaux. Dès dimanche, les premières libérations doivent commencer avec trois soldates israéliennes parmi le premier groupe d’otages.
Cette trêve instaure une suspension des hostilités militaires durant six semaines. L’armée israélienne prévoit un retrait partiel de la bande de Gaza tandis qu’une aide humanitaire massive doit être acheminée dans le territoire. Cependant, le processus reste incertain, chaque étape comportant des risques de rupture. Le gouvernement israélien a informé les familles des otages et des prisonniers, tout en précisant que l’état de santé de certains otages demeure inconnu, alimentant l’anxiété autour de leur sort.
Le plan comporte trois phases principales. La première inclut les libérations progressives des otages et des prisonniers, avec des échanges organisés par petits groupes. La deuxième, qui sera discutée dans deux semaines, portera sur des retraits militaires israéliens additionnels, une liberté accrue pour les déplacements des Gazaouis et les bases de la reconstruction de Gaza. La troisième phase, encore floue, ambitionne une résolution durable du conflit.
Cet accord reflète un fragile équilibre entre espoir et scepticisme. Les familles, tant en Israël qu’à Gaza, espèrent qu’il marque le début de la fin d’un cauchemar sanglant. Mais les tensions historiques et les défis logistiques demeurent des obstacles majeurs à une paix durable. Cette trêve, bien qu’historique, illustre une chorégraphie complexe, où chaque faux pas pourrait replonger la région dans le chaos.
La rédaction