Le Bénin perd l’un de ses esprits les plus lumineux. Monseigneur Barthélemy Adoukonou s’est éteint, laissant derrière lui une empreinte intellectuelle et spirituelle inestimable. Le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola, lui a rendu un hommage vibrant, saluant un théologien érudit, un passeur de savoirs et un artisan du dialogue entre la foi et la culture.
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Homme de conviction et de transmission, Monseigneur Adoukonou aura consacré sa vie à réconcilier les valeurs africaines avec la pensée chrétienne, bâtissant un pont entre le sacré et la raison. Sa voix, empreinte de sagesse, résonnait comme un appel à la dignité et à la conscience historique, rappelant que la culture n’est pas un ornement, mais l’âme d’un peuple.
Son engagement pour la restitution des trésors royaux du Bénin illustre sa vision : celle d’une Afrique debout, lucide et fière de son héritage. Dans son message, le ministre Abimbola salue un « homme de lumière et de conviction », dont la foi éclairée a guidé des générations.
Le Bénin s’incline devant sa mémoire, reconnaissant en lui un bâtisseur d’identité, un gardien de la mémoire et un symbole de la pensée africaine enracinée et ouverte.
Paix à son âme, lumière à son héritage.
Wilfrid K./La rédaction
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