Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a annoncé ce mercredi que 2025 marquera le retour à l’ordre constitutionnel dans le pays. Cette déclaration fait suite aux engagements non tenus par la junte militaire au pouvoir depuis 2021, qui avait initialement promis une transition démocratique pour 2024.
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Selon le chef du gouvernement, un référendum constitutionnel, ainsi que des élections présidentielle et législatives, seront organisés en 2025 pour restaurer un pouvoir civil. « Ce qu’il faut retenir, c’est qu’en 2025, le retour à l’ordre constitutionnel sera effectif », a-t-il affirmé. Toutefois, il a souligné les défis à venir, notamment la constitution d’un fichier électoral fiable, qu’il considère comme un facteur potentiel de déstabilisation.
Lors de cette déclaration, Amadou Oury Bah a également répondu aux préoccupations concernant les disparitions forcées et les accusations de violations des droits humains. Il a qualifié ces incidents, notamment les cas de Foniké Mengué et de Billo, d’« instrumentalisations » visant à nuire à l’image du gouvernement.
Cette annonce intervient après que le chef de l’État a déclaré, fin 2024, que 2025 serait une année électorale cruciale, sans toutefois préciser de calendrier. Avec cette annonce officielle, la Guinée semble amorcer une étape décisive vers une transition démocratique, bien que des défis significatifs subsistent pour assurer une stabilité durable.
Wilfrid K./La rédaction