Réuni dimanche 4 mai sous la direction du Premier ministre Benyamin Netanyahu, le cabinet de sécurité israélien a approuvé à l’unanimité un plan militaire d’envergure visant à reprendre progressivement le contrôle de la bande de Gaza. Le document évoque aussi la promotion du « départ volontaire » des Palestiniens, une mesure directement inspirée du controversé plan Trump, relancé dans un contexte de guerre prolongée.
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L’opération, qui s’étalera sur plusieurs mois et en plusieurs phases, marque un tournant stratégique après plus de dix-huit mois de conflit. En parallèle, Tsahal prévoit de rappeler des dizaines de milliers de réservistes. Une aide humanitaire, limitée et supervisée par une fondation internationale, sera autorisée à entrer dans l’enclave. Objectif annoncé : empêcher le Hamas de détourner les livraisons. Mais selon plusieurs ONG, les conditions humanitaires restent catastrophiques, et les déclarations israéliennes sur la suffisance des vivres sont contestées.
La décision suscite déjà des tensions internes, notamment avec l’extrême droite. Le ministre Itamar Ben Gvir s’est violemment opposé au chef d’état-major, qui a alerté sur les risques d’escalade incontrôlée.
Sur un autre front, après une nouvelle attaque des rebelles houthis, Netanyahu a promis une riposte contre ces derniers et contre l’Iran, accusé de tirer les ficelles. Plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leurs vols vers Tel-Aviv.
A.K.S./ La rédaction