Lors d’une visite officielle à Madrid, le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi et le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez ont exprimé un rejet catégorique de tout déplacement des Palestiniens hors de la bande de Gaza, une proposition controversée évoquée par les États-Unis.
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Pedro Sánchez a rappelé l’attachement de l’Espagne à la solution à deux États, tout en dénonçant l’idée de déplacer les Palestiniens comme immorale et contraire au droit international. Il a insisté sur la nécessité de reconstruire Gaza, en affirmant : « Gaza appartient aux Palestiniens et doit rester une partie intégrante de leur futur État. » Pour sa part, Abdel-Fattah al-Sissi a souligné l’importance de relancer le processus de paix afin de garantir la création d’un État palestinien conforme aux résolutions internationales. Il a également appelé à un soutien international accru pour reconstruire Gaza sans priver les Palestiniens de leur terre.
Selon ses mots : « La reconstruction ne doit pas se faire au détriment de leur droit légitime. » En parallèle, l’Égypte coordonne un plan ambitieux avec l’Arabie saoudite, la Jordanie, les Émirats arabes unis et le Qatar pour la reconstruction de Gaza. Ce projet sera présenté lors du prochain sommet arabe, prévu au Caire le 4 mars. Cette position commune de l’Égypte et de l’Espagne illustre une opposition claire à toute solution qui ne respecterait pas les droits fondamentaux des Palestiniens, tout en réaffirmant la nécessité d’un engagement international pour une paix durable.
Wilfrid K./La rédaction