Au Gabon, un nouveau tournant dans l’affaire Bongo attire l’attention. Après 19 mois de détention sans jugement, Sylvia Bongo, l’ancienne première dame, et son fils Noureddin Bongo Valentin auraient quitté la prison centrale de Libreville. Selon plusieurs sources judiciaires concordantes, ils sont désormais assignés à résidence dans la demeure familiale de la Sablière, au nord de la capitale, où les attendait Ali Bongo, renversé lors du coup d’État du 30 août 2023.
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Sylvia Bongo aurait quitté sa cellule le 6 mai, suivie trois jours plus tard par son fils. Si cette évolution marque un assouplissement notable, elle ne signifie pas pour autant une libération totale : tous deux restent à la disposition de la justice gabonaise, dans le cadre d’une assignation stricte à résidence. Aucun jugement n’a encore été rendu, bien que des accusations graves comme le détournement de fonds publics et le blanchiment d’argent pèsent toujours contre eux.
L’information, initialement relayée sur les réseaux sociaux, a depuis été confirmée par plusieurs sources proches du dossier. L’origine de cet assouplissement reste floue, bien qu’un accord ait été évoqué par certains, sans qu’aucun détail n’ait filtré à ce jour. Du côté des autorités, c’est le silence : ni commentaire officiel, ni explication publique.
Alors que l’ombre du régime déchu continue de planer sur le pays, cette assignation à résidence alimente les spéculations sur les futures décisions de la justice gabonaise et les implications politiques à venir.
Wilfrid K./La rédaction
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