La relance de la filière anacarde est désormais une priorité nationale. Ce vendredi 15 mai 2025, à Kpakpassa, dans la commune de Savalou, le ministre de l’Agriculture, Gaston Cossi Dossouhoui, a donné le coup d’envoi de la campagne nationale de mise en terre de plants améliorés d’anacardiers. À Agbon, dans la commune voisine de Bantè, il a lancé en parallèle une opération de réhabilitation des vieilles plantations.
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Appuyée par le projet PACOFIDE, cette initiative vise à redonner un nouveau souffle au secteur à travers des objectifs clairs : réhabiliter 42.000 hectares en 2025, puis 18.000 hectares supplémentaires en 2026, pour atteindre un total de 170.000 hectares. Le programme prévoit aussi 7.000 hectares de nouvelles plantations à cette échéance, avec un rendement visé de 800 kg/ha contre 450 actuellement.
Le ministre Dossouhoui a reconnu les limites des campagnes précédentes, marquées notamment par un fort taux de mortalité des plants. Pour y remédier, il a annoncé plusieurs mesures : amélioration du circuit de sélection des pépiniéristes, renforcement des capacités techniques des producteurs, meilleure gestion logistique et accompagnement accru des structures locales.
Pour Léopold Lokossou, président de l’interprofession de la filière, ces efforts s’inscrivent dans une vision de long terme : celle d’une agriculture performante, créatrice d’emplois et levier majeur pour l’industrialisation du Bénin.
A.K.S. / La rédaction