Le gouvernement béninois a officiellement lancé, le 15 mai 2025 à Savalou, la campagne nationale de mise en terre de plants performants d’anacardiers, couplée à une opération de réhabilitation des anciennes plantations. Cette initiative, appuyée par le PACOFIDE (Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations), vise à redynamiser la filière cajou, stratégique pour l’économie béninoise.
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À Agbon, dans la commune de Bantè, le projet a présenté des objectifs ambitieux : la réhabilitation de 42 000 hectares en 2025, suivie de 18 000 hectares supplémentaires en 2026, pour un total de 170 000 hectares sur la durée du projet. En parallèle, 4 000 hectares de nouvelles plantations seront installées cette année, pour atteindre 22 000 hectares fin 2025, et 25 000 hectares en 2026.
Selon le spécialiste agricole du PACOFIDE, Dr Samuel Akpovi, ces efforts visent à faire passer le rendement moyen de 450 kg/ha à 800 kg/ha d’ici 2026. Le ministre Gaston Cossi Dossouhoui, tout en reconnaissant les échecs des campagnes précédentes, a insisté sur les mesures correctives engagées, notamment le renforcement du dispositif de production des plants et l’encadrement des producteurs.
Un financement additionnel de 92 milliards FCFA est envisagé pour renforcer cette dynamique, tandis que l’interprofession anacarde appelle à une production suffisante pour alimenter les unités de transformation. Le Bénin veut faire du cajou un levier de croissance durable.
La rédaction