Pour sa campagne au pied levé, la presque candidate du parti démocrate américain est intervenue, à Indianapolis, devant la convention de la sororité noire Zeta Phi Beta. Elle espère rééditer l’exploit de Barack Obama dans cet État.
Premier président « de couleur » des États-Unis d’Amérique, Barack Obama ne correspondait pas vraiment au profil prototypaire de l’Afro-Américain, généralement descendant des esclaves africains déportés entre les XVIe et XIXe siècles. Ni les ancêtres anglais et irlandais de sa mère ni les ascendants kenyans de son père n’avaient vécu l’histoire du « peuple noir » étasunien. Kamala Devi Harris ne coche pas davantage la case, fille d’une mère indienne née à Chennai et d’un père jamaïcain né à Brown’s Town.
Damien Glez