La Banque africaine de développement (BAD) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l’Afrique dans son dernier rapport présenté lors des Assemblées annuelles 2025 à Abidjan. La croissance continentale est désormais attendue à 3,9 % cette année, soit une baisse de 0,2 point par rapport aux prévisions initiales.
Cette révision s’explique principalement par les nouveaux tarifs douaniers imposés par les États-Unis, qui provoquent des perturbations sur les marchés internationaux. La BAD anticipe également un ralentissement pour 2026, abaissant sa projection de croissance à 4,0 %, contre 4,4 % précédemment. L’institution souligne l’impact durable de ces politiques commerciales sur la demande mondiale, qui risque de peser davantage sur les exportations africaines.
Avec un capital de 318 milliards de dollars, la BAD reste le principal bailleur multilatéral dédié au développement du continent. Elle appelle les gouvernements africains à renforcer leur résilience économique et à diversifier leurs sources de croissance, face à un environnement mondial plus incertain.
Présentées dans le cadre des travaux qui se tiennent à Abidjan du 26 au 30 mai 2025, ces données confirment un contexte économique plus fragile, nécessitant des ajustements stratégiques rapides pour préserver la trajectoire de développement du continent.
Wilfrid K./La rédaction







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