En Côte d’Ivoire, l’opération de révision des listes électorales a été lancée samedi dernier et se poursuivra jusqu’au 10 novembre. Cette démarche est cruciale en vue de la présidentielle prévue en octobre 2025. Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a récemment présenté les modalités de ce processus afin de faciliter l’enrôlement de nouveaux électeurs.
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Actuellement, près de 8 millions d’électeurs figurent sur la liste électorale, mais la CEI vise à en ajouter 4,5 millions supplémentaires. Pour atteindre cet objectif, plusieurs démarches administratives ont été allégées. Parmi les nouvelles mesures, le certificat de nationalité est désormais gratuit, ce qui représente un réel atout pour encourager la participation citoyenne.
Le nombre de sites d’enrôlement a également été augmenté, passant de 10 000 à 12 089. Pourtant, ces sites ne sont pas encore saturés. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a rejeté les critiques émanant de l’opposition, qui réclame une prolongation de la période d’enrôlement. Selon lui, il existe encore 5 798 lieux ouverts sans aucun électeur enregistré, ce qui démontre que les inquiétudes de l’opposition ne sont pas fondées.
Un autre sujet de controverse est celui des électeurs radiés, en particulier les anciens dirigeants politiques comme Laurent Gbagbo. Le président de la CEI a précisé que la Commission ne fait que suivre les procédures établies, en s’appuyant sur les listes fournies par le ministère de la Justice. Ce processus vise à vérifier les données collectées et à assurer l’intégrité des listes électorales.
La révision des listes s’étendra sur trois semaines, suivie d’une période d’analyse, avant la publication d’une liste provisoire. Au total, le processus pourrait s’étendre sur sept mois, garantissant une transparence nécessaire pour les futures élections.
F.K./La rédaction