Au Bénin, l’affaire impliquant Olivier Boko et Oswald Homéky avance dans le cadre de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Inculpés pour « complot contre la sûreté de l’État » et « corruption d’agents publics » depuis le 1er octobre, ils ont été convoqués pour des confrontations le 11 novembre devant trois juges de la chambre d’instruction, dans un huis clos strict.
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Ces confrontations, essentielles pour l’avancement du dossier, se sont déroulées dans le cabinet des juges où chaque accusé a fait face individuellement aux témoins. Olivier Boko, proche du président Patrice Talon, a rencontré l’ancien ministre des Sports Oswald Homéky, son comptable, et le colonel Djimon Dieudonné Tévoédjrè, chef de la garde républicaine, qui aurait été approché pour organiser un coup d’État. Le colonel, bien que cité, n’est pas poursuivi dans cette affaire.
Malgré des heures d’interrogatoires, aucune confession n’a été obtenue, selon une source proche du dossier. Les avocats des accusés poursuivent leurs recours, et l’instruction est en phase de conclusion. Ce dossier, surveillé de près, pourrait marquer un tournant dans la politique judiciaire du pays.
Wilfrid K/La rédaction