La décision de Romuald Wadagni de ne pas briguer la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) crée un véritable séisme. Attendu comme un candidat redoutable, le ministre béninois de l’Économie et des Finances laisse finalement la voie libre à d’autres figures influentes, dont la Sud-Africaine Swazi Tshabalala, le Sénégalais Amadou Hott, le Mauritanien Sidi Ould Tah, le Tchadien Mahamat Abbas Tolli et le Zambien Samuel Munzele Maimbo.
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Pourtant, tous les voyants semblaient au vert pour lui. Architecte de la transformation économique du Bénin sous Patrice Talon, il a maintenu une croissance annuelle de plus de 5 % malgré la pandémie et la crise ukrainienne. Son retrait brutal, à quelques heures de la clôture des candidatures, suscite d’innombrables interrogations.
Pourquoi renoncer alors que sa candidature semblait naturelle ? Calcul stratégique ? Pressions en coulisses ? Désintérêt pour le poste ? Une chose est sûre : sans lui, la compétition prend une nouvelle tournure, et le suspense reste entier sur l’issue de cette élection clé pour l’avenir financier du continent.
Wilfrid K./La rédaction