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WASHINGTON : DES MILITAIRES VISÉS À DEUX PAS DE LA MAISON-BLANCHE

Garde nationale

Washington a vacillé ce mercredi 26 novembre, emportée en un instant par une violence aussi soudaine qu’inimaginable. À quelques rues de la Maison-Blanche, là où les touristes flânent habituellement sous l’œil placide des forces de sécurité, deux membres de la Garde nationale ont été fauchés par des tirs, comme happés hors du quotidien par une scène digne d’un film de crise. À 14h15, les détonations ont fracassé le calme de l’après-midi, se répercutant entre les façades impeccables de la 17e Rue et de I Street NW, près de Farragut, transformant un quartier réputé imprenable en théâtre d’effroi.

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Les deux militaires, en patrouille de “haute visibilité”, ont été visiblement… trop visibles. Selon la police métropolitaine, un homme a brandi une arme et ouvert le feu délibérément sur eux. En quelques secondes, le secteur est devenu un véritable camp retranché, rubans jaunes, barrages, gyrophares, et une nuée de forces de sécurité accourues de toutes parts.

Touchés grièvement, les deux soldats originaires de Virginie-Occidentale ont été pris en charge dans un état critique, malgré des annonces contradictoires ayant momentanément affirmé leur décès. Le suspect, lui aussi blessé lors d’un échange de tirs, a été interpellé avant d’être conduit à l’hôpital. À ce stade, aucune indication claire sur ses motivations ou l’existence de complices.

L’affaire survient alors que plus de 2 000 gardes nationaux patrouillent actuellement dans plusieurs grandes villes, un déploiement voulu par Donald Trump pour juguler la criminalité. Ironie du sort : c’est en pleine capitale fédérale, et à portée de vue de la Maison-Blanche, que l’un des incidents les plus violents s’est produit. Une piqûre de rappel brutale que même les zones les plus protégées peuvent vaciller en un éclair.

Wilfrid K./La rédaction

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