À Los Angeles, le déploiement de la Garde nationale sur ordre du président Donald Trump a enflammé les tensions déjà vives autour de sa politique migratoire. Dimanche, sans l’accord de l’État de Californie, des troupes fédérales ont été envoyées pour réprimer une troisième journée de manifestations. La réponse militaire a été jugée brutale : gaz lacrymogène, balles en caoutchouc et grenades assourdissantes ont été utilisés pour disperser des foules massées autour de bâtiments officiels, notamment un centre de détention.
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Le gouverneur Gavin Newsom a dénoncé une intervention « illégale » et annoncé des poursuites contre le gouvernement fédéral. La maire de Los Angeles, Karen Bass, a également critiqué l’initiative, accusant l’administration Trump d’avoir aggravé la situation. Au total, 27 personnes ont été arrêtées, tandis que le centre-ville a été déclaré zone d’assemblée illégale.
Ce recours fédéral inédit à la force dans un État non consentant soulève une vive polémique sur les limites constitutionnelles du pouvoir exécutif. Tandis que certains y voient une réponse musclée à des troubles civils, d’autres dénoncent une dérive autoritaire inquiétante. La ville, elle, tente de panser ses plaies dans une atmosphère encore lourde de colère.
Wilfrid K./La rédaction
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