Ce mercredi 21 mai 2025, Bruxelles a accueilli une réunion conjointe des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) et de l’Union africaine (UA), en préparation du prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement des deux continents. Il s’agit de la troisième rencontre de ce type, confirmant la volonté partagée de renforcer le dialogue politique euro-africain dans un contexte mondial en mutation.
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Plus de 35 ministres africains ont répondu présents, signe de l’importance des relations intercontinentales. Toutefois, l’absence notable des représentants du Mali, du Burkina Faso et du Niger, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), n’est pas passée inaperçue. Non conviés en raison de leur rupture avec l’UA, ces États confirment ainsi leur isolement croissant sur la scène diplomatique continentale.
Les discussions ont porté sur des enjeux cruciaux : sécurité régionale, stabilité au Sahel, conflits en RDC et au Soudan, coopération économique, gestion des flux migratoires, lutte contre la désinformation, et instabilité géopolitique mondiale. Le projet de communiqué final mentionne brièvement la situation au Sahel, sans position commune forte.
L’Union européenne a renouvelé son engagement à soutenir le développement de l’Afrique, notamment à travers des investissements ciblés dans l’énergie, les infrastructures et l’intégration régionale. Le soutien actif à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a également été réaffirmé comme levier clé de transformation.
A.K.S. / La rédaction