La Turquie renforce son rôle de médiateur dans le conflit russo-ukrainien en proposant d’accueillir une rencontre tripartite entre les présidents russe, ukrainien et américain. Cette initiative, saluée dans plusieurs capitales, intervient alors que les combats se poursuivent et que les voies diplomatiques peinent à aboutir à une solution durable.
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Membre de l’OTAN tout en conservant un dialogue ouvert avec Moscou et Kiev, Ankara entend jouer un rôle pivot dans la recherche d’un compromis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé son accord pour une telle rencontre en Turquie, une proposition initialement ignorée par le Kremlin. Ce dernier a toutefois accepté de reprendre les pourparlers bilatéraux avec l’Ukraine à Istanbul, après une première session le 16 mai.
Washington, par la voix du président Donald Trump, maintient sa ligne, un cessez-le-feu immédiat, sans condition préalable. Une position que partagent Kiev et plusieurs pays européens. La Russie, de son côté, insiste sur la nécessité d’aborder les « causes profondes » du conflit avant toute suspension des hostilités.
Alors que les négociations s’intensifient, la Turquie apparaît comme un acteur central susceptible de faire émerger une percée diplomatique dans ce conflit qui s’enlise depuis plusieurs années.
Wilfrid K./La rédaction







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