À la veille de 2026, beaucoup feignent d’attendre le suspense, mais la présidentielle béninoise ressemble déjà à un match où le duo Wadagni–Talata joue à domicile… avec les clés du stade. Dans le rôle du favori, Wadagni avance avec ce calme propre à ceux qui savent que le vent souffle rarement contre eux. Sa campagne ressemble à un plan comptable : ordonnée, carrée, sans surprise, mais redoutablement efficace pour celui qui préfère la stabilité aux émotions fortes.
First Afrique TV : Votre fenêtre sur l’Afrique
Face à lui, Hounkpè–Hounwanou tentent l’impossible : convaincre que David peut battre Goliath… même lorsque Goliath bénéficie de la logistique, des supporters, et probablement du chronomètre. Leur discours est sincère, leur détermination réelle, mais le terrain politique n’a jamais été connu pour son sens de la justice poétique.
Pendant ce temps, Wadagni déroule, imperturbable. On dirait un élève studieux qui passe un examen dont il a rédigé les exercices. Il n’élève jamais la voix, il aligne des chiffres, et soudain tout le monde acquiesce, comme hypnotisé par une équation bien équilibrée.
La présidentielle 2026 aura lieu, bien sûr. Mais pour beaucoup, elle ressemble déjà à une vérification comptable : on recompte, on confirme… et on valide ce qu’on savait déjà.
Wilfrid K./La rédaction
