Rideau sur le duo Agbodjo-Lodjou. La Cour constitutionnelle a parlé, ou plutôt, elle a “déclaré son incompétence”… Une élégance juridique pour dire : “Merci d’être venus, mais la scène est déjà pleine.”
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Dans l’affaire du parrainage manquant, Michel Sodjinou aura joué le rôle du grain de sable dans la mécanique démocratique. Sa signature, réclamée, annulée, revendiquée, puis enterrée sous un argument de procédure, a suffi à faire chavirer un duo tout entier. Au Bénin, un parrainage perdu, c’est une campagne qui s’évapore.
Les Démocrates crient à l’injustice, mais le pays avance, imperturbable, vers une présidentielle réduite à deux duos : les favoris et… les figurants. On appelle ça le pragmatisme institutionnel.
Pendant ce temps, la CENA affine sa liste et les électeurs se préparent à un choix simple, clair, et bien balisé, comme un menu à deux plats : un classique et un pimenté, sans surprise au dessert.
Au final, cette énième “clarification” rappelle une vérité béninoise : en politique, il ne suffit pas d’avoir un programme, il faut aussi garder ses parrains au chaud.
Wilfrid K./La rédaction








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