Au Gabon, la campagne électorale pour les législatives et locales a officiellement démarré, avec l’énergie d’un chat sur un trampoline. Entre promesses et sourires protocolaires, près de 1 600 candidats s’arrachent 145 sièges à l’Assemblée nationale, dont deux pour la diaspora, parce que même les Gabonais à l’étranger ont droit à un fauteuil pour regarder le spectacle.
Sur le terrain, environ 17 000 prétendants se disputent des postes locaux, prêts à élire maires, présidents d’assemblées départementales et sénateurs… autant dire que la loterie politique bat son plein. Les partis historiques comme le PDG et l’UDB se faufilent parmi une myriade d’indépendants, tous plus ambitieux les uns que les autres, armés de slogans brillants et de promesses bien huilées.
Le gouvernement assure un processus transparent, avec dépouillement public et 1 500 observateurs, de quoi donner à chacun l’impression qu’on joue franc jeu, même si les réalités du terrain sont toujours un peu plus… souples. Entre enjeux sérieux et théâtre politique, ces élections pourraient redessiner le Gabon ou, au moins, divertir la population pendant quelques semaines.
Wilfrid K./La rédaction
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