Le Royaume-Uni est secoué par une révélation spectaculaire ce jeudi : Peter Mandelson, récemment nommé ambassadeur à Washington, a été limogé après la diffusion de courriels montrant ses liens étroits et persistants avec Jeffrey Epstein, l’homme d’affaires accusé d’exploitation sexuelle de mineurs. Ces correspondances, dont une datant de 2008, montrent Mandelson appelant Epstein « mon meilleur ami », le soutenant dans des démarches judiciaires et le conseillant peu après sa condamnation.
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Dès l’annonce, le Premier ministre Keir Starmer a ordonné son retrait immédiat, prenant acte de révélations jugées incompatibles avec la dignité du poste diplomatique. Le Foreign Office souligne que l’étendue de la relation de Mandelson avec Epstein était « matériellement différente » de ce qui avait été compris lors de sa nomination en février 2025. Tandis que son premier soutien semblait reposer sur une connaissance partielle des faits, les nouvelles preuves le placent sous le feu d’une forte critique publique.
La chute de Mandelson met en lumière la fragilité des mécanismes de vérification dans la haute diplomatie, ainsi que les risques politiques encourus lorsqu’on minimise ou dissimule des affiliations controversées. Il s’agit aussi d’un message aux élites : l’immunité médiatique ne suffit plus à contenir la responsabilité personnelle. Dans cette affaire, les cendres d’Epstein brûlent encore, et la politique britannique se retrouve contrainte de choisir entre loyauté personnelle et exigence morale.
Wilfrid K./La rédaction
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